Amandine raconte ses 10 ans chez Relief et ses projets

Amandine Perret est l’une des associées fondatrices du bureau d’étude Relief. Dans cette interview, elle parle de ses activités et expériences au sein du bureau comme de ses projets d’avenir.

Amandine Perret est l’une des associés fondatrices du bureau d’étude Relief. Dans cette interview elle parle de ses activités et expériences au sein du bureau et ses projets d’avenir.

Depuis 2012 Relief a fait du chemin. Quels ont été pour toi les moments forts?

Je me rappelle des réunions qui ont précédé la création du bureau d’étude Relief. Nous étions encore en thèse et nous échangions sur des définitions autour du géopatrimoine et du géotourisme, ainsi que sur nos méthodes de travail. C’est lors de ces réunions qu’est née progressivement l’idée de créer une structure professionnelle dédiée à l’évaluation et à la médiation du géopatrimoine.

Un moment fort a été le jour où nous sommes allés tous ensemble nous inscrire au registre du commerce à Moudon. Notre idée était devenue concrète!

Ensuite j’ai envie de citer la tenue du stand à l’occasion des festivités pour les 300 ans de l’éboulement de Derborence (2013 ou 2014). Ce weekend m’a marqué parce qu’on y était tous présents (4 associés fondateurs). C’est aussi à ce moment-là que Lenka nous a annoncé qu’elle songeait à quitter Relief. C’était le premier tournant de l’entreprise.

J’ai vécu un autre moment fort lors des festivités pour les 5 ans de Relief. C’était à nouveau un moment de retrouvailles et l’occasion de se réjouir ensemble du chemin parcouru.

Qu’as-tu appris sur le plan professionnel et personnel au cours de ces 10 ans?

Sur le plan professionnel j’ai appris à construire une entreprise de A à Z et à l’organiser selon nos envies et exigences. En effet, Relief n’est pas un bureau d’étude ordinaire, tant dans la forme que dans son fonctionnement, et nous continuons sans cesse de nous adapter aux nouvelles exigences.

En sortant de l’université, j’ai aussi découvert les relations avec les clients et la richesse des échanges: chaque client est différent et a des exigences spécifiques, ceci nécessite une approche particulière.

En travaillant chez Relief, j’ai découvert que j’aimais bien coordonner des projets et que j’apprécie énormément le travail en équipe. En effet, pour moi, le travail n’a du sens que s’il est partagé. Travailler simultanément sur des réalisations concrètes et à la coordination d’un même projet était parfois difficile. La polyvalence a des limites et être multitâche n’est pas une chose facile à gérer pour moi.

L’an dernier, il y a eu des changements dans ta vie professionnelle. Raconte-nous ces changements et que cela signifie pour ton engagement chez Relief.

Je me suis engagée dans une activité à 80 % à l’ISSKA (Institut suisse de spéléologie et de karstologie). Comme je suis aussi très impliquée dans plusieurs associations, dans un élevage de lamas et dans un chantier de rénovation de maison, cela ne me laisse plus assez de temps pour m’engager activement sur des mandats du bureau Relief. Mais je reste active dans la direction de l’entreprise en tant qu’associée fondatrice.

Quel est ton travail à l’institut suisse de spéléologie et de karstologie (ISSKA)?

Je suis responsable des activités d'enseignement, comme les excursions et les ateliers pour les écoles. Le travail ressemble beaucoup à ce qu’on fait chez Relief, avec la différence que je fais plus de médiation directe maintenant.

Cette année (2022), je suis également chargée de la coordination du Spelaion Forum 22, un grand événement de médiation scientifique avec l’objectif de sensibiliser le public au monde souterrain.

Quel est désormais ton rôle en tant qu’associée fondatrice?

Mon rôle est de prendre part au développement stratégique de l’entreprise, c’est-à-dire, participer aux discussions et prises de décision par rapport à nos différents domaines d’activités. Je me vois aussi comme consultante, mettant mes expériences et un troisième regard au profit de certains projets.

Chez Relief, on aime bien faire des reconstructions de paysage ou imaginer leur évolution future. Où vois-tu le bureau Relief dans 10 ans?

Il est difficile de répondre à cette question, car le bureau Relief se développe en fonction des personnes qui le composent et de leurs visions et envies. Je pense que le bureau restera très souple en ce qui concerne son organisation.

Hélène a récemment intégré l’équipe Relief en tant que collaboratrice indépendante: tu as envie de lui donner un conseil ou transmettre un message?

Tout d’abord j’aimerais lui souhaiter la bienvenue dans l’équipe. J'espère qu’elle trouvera rapidement ses marques dans notre bureau et je l’encourage à concrétiser aussi des projets personnels qui lui tiennent à cœur. Chez Relief, c’est possible!